La prestation de serment et le discours inaugural, les millions de
"fidèles" réunis sur le Mall et sur Internet, le départ de George W.
Bush ou encore le look de Michelle Obama... Voici la sélection
(forcément subjective) des dix choses à retenir de l'investiture de
Barack Obama.
La prestation de serment et le discours inaugural, les millions de
"fidèles" réunis sur le Mall et sur Internet, le départ de George W.
Bush ou encore le look de Michelle Obama... Voici la sélection
(forcément subjective) des dix choses à retenir de l'investiture de
Barack Obama.
1. Les petits ratés de la prestation de serment
Première prise. "Moi, Barack Hussein Obama..." Ce mardi midi,
sur les marches du Capitole à Washington DC, le président élu est sans
doute pressé de prendre le relais de George W. Bush. Tellement pressé qu'il devance l'introduction du président de la Cour Suprême, devant lequel il prête serment, et de doit répéter son nom une deuxième fois!
Deuxième prise. "Moi, Barack Hussein Obama, je jure solennellement d'exécuter..." Est-ce l'émotion qui retient la suite du traditionnel
oath of office dans
la gorge du nouveau président des Etats-Unis? Peut-être... Mais il
n'est pas non plus aidé par John G. Roberts Jr. qui l'a induit en
erreur.
Au lieu de dire, en VO, "I will faithfully execute the office of the
president of the United States", le "souffleur" a en effet prononcé:
"that I will execute the office of the president to the United States
faithfully", comme l'explique le
Caucus Blog, sur le site du
New York Times, ou encore le
Huffington Post.Ce flottement de l'adverbe "faithfully" [fidèlement] a déconcentré
Obama... qui a, à son tour, fait l'erreur de le placer en fin de
phrase. D'où un silence gêné de quelques secondes, avant qu'Obama
n'enchaîne sur la suite du serment, la main sur la même Bible qui
servit à Abraham Lincoln.
Mais on n'est pas à Hollywood, il n'y aura pas de prise ratée en
bonus du DVD! Finalement, ces petits ratés ont un certain charme... et
feront longtemps parler les constitutionnalistes. Mais une troisième
prise sera-t-elle nécessaire, se demande le
Washington Post?